Du 31 mai au 2 juin, nous avons eu le plaisir d’assister et de présenter à la 17e conférence biennale de la Canadian Coalition of Women in Engineering, Science, Trades and Technology (CCWESTT) à Edmonton, en Alberta. Lors de la conférence, nous avons rencontré d’autres hommes et femmes qui s’intéressent à la problématique de la diversité en sciences, en ingénierie, dans les métiers et en technologie. Nous avons pris part à des présentations et ateliers sur divers sujets, y compris l’intersectionnalité, l’utilisation de jeux pour attirer des étudiantes à l’ingénierie, les microagressions en milieu de travail et les moyens d’engager des étudiantes dans les cours de physique au secondaire. Nous aimerions féliciter Vanessa Raponi d’EngiQueers pour son étonnante présentation sur l’intersectionnalité. Si vous en avez l’occasion, consultez leur site Web http://engiqueers.ca/!

Le dernier jour de la conférence, nous avons eu le plaisir d’animer un atelier  pour notre recherche, Le génie au service des femmes : Rethinking the Faces and Spaces of Engineering. Après avoir fourni un peu d’information sur la réalité de la recherche menée au sujet des femmes, nous avons demandé aux participants de réfléchir aux questions que nous nous posions. Voici quelques questions dont nous avons discuté, ainsi que les réponses fournies par les participants!

Connaissez-vous des femmes de renom dans les domaines du génie?  Célèbres ou moins célèbre? Pouvez-vous penser à des équipes où une femme ou des femmes se sont démarquées?

  • Roberta Bondar, Julie Payette, Grace Hopper, Ada Lovelace, Kim Smith, Heather Sheardown, Kathy Baig, Kim Woodhouse, Leslie Rigg
  • Équipes: Administration de médicaments aux yeux, projets d’eau en Afrique / travail avec les communautés autochtones, projet Capstone, codes énigmatiques.

Pouvez-vous nommer des appareils dont les femmes ont besoin ou qui doivent être améliorés pour les femmes ?

  • Brassières, équipement de protection individuelle, pompes d’allaitement, marches en verre, applications aux téléphones qui assurent une sécurité, vernis à ongles pour détecter les boissons droguées, voitures conçues autour des femmes – accès, ceintures de sécurité, coussins gonflables.

Avez-vous des suggestions ou des solutions qui peuvent aider à engager plus de femmes dans des questions d’intérêts féminins (auprès de la jeunesse, à l’université et dans l’industrie)?

  • Travail d’équipe, discussions sur les problèmes tabous – femmes en ingénierie, discussion sur la réalité du travail, médias sociaux, apprentissage intégré par projet, concentration sur les applications des résultats, formation des enseignants sur diverses applications d’ingénierie, approbation des célébrités, accentuation des effets de l’ingénierie sur les gens, utilisation d’un langage prudent.

Comment décririez-vous la culture du génie?  Pensez-vous que cette culture devrait changer ?

  • OUI!

Comme vous pouvez le constater, ces questions ont suscité des réponses intéressantes qui méritent d’être discutées davantage. Cependant, notre atelier a servi d’occasion pour susciter la réflexion en ce qui concerne les femmes qui travaillent sur des questions d’intérêt féminin ou des questions qui préoccupent les femmes.

Nous aimerions remercier tous ceux qui ont participé à notre atelier et inviter tout le monde à réfléchir à ces questions. Si vous souhaitez partager vos réponses, nous aimerions avoir de vos nouvelles! Envoyez-nous un courriel à ENGFemmes@uottawa.ca ou partagez vos impressions sur Twitter @ENGFemmes.

Catégories : Activités