À la recherche d’un(e) étudiant(e) en génie, en sciences ou en sciences de la santé

Il y a deux opportunités à la dispositions des étudiant(e)s

Première opportunité de recherche

Grâce à la subvention de découverte du CRSNG de la professeure Linda McLean et à l’achat de matériel dans le cadre du programme RTI du CRSNG, nous avons entamé une nouvelle voie de recherche passionnante fondée sur notre capacité à étudier in vivo les propriétés mécaniques des tissus. Cette capacité a catalysé une nouvelle collaboration avec les obstétriciens et les gynécologues de l’Hôpital d’Ottawa, qui souhaitent pouvoir déterminer l’état de dégénérescence des masses fibreuses utérines afin de déterminer la meilleure approche de gestion (médicale ou chirurgicale) et le cas échéant, la meilleure approche chirurgicale à utiliser. Ce travail est à ses débuts. Une première étape importante consiste à valider notre méthode in vivo de détermination des caractéristiques de rigidité du tissu utérin sain et des masses de fibromes utérins contre les propriétés mécaniques de ces tissus ex vivo.

Pour cette validation, nous travaillerons en collaboration avec nos partenaires médicaux. Chez les femmes qui doivent subir une hystérectomie complète ou partielle, nous allons visualiser l’utérus en utilisant SWE pour déterminer les caractéristiques de rigidité des régions de tissus sains ainsi que pour sélectionner des masses de fibromes utérins. Nous recevrons ensuite des échantillons de tissu utérin sain et de masses de fibromes utérins provenant de ces mêmes régions après que les tissus aient été enlevés par chirurgie. Nous allons tester les propriétés mécaniques de ces tissus en utilisant une tension uniaxiale cyclique. Nous allons tracer les estimations de la rigidité des tissus de SWE par rapport à la rigidité mesurée ex vivo pour déterminer la force de l’association entre les deux approches.

Rôle de l’étudiant(e)

Grâce au mentorat direct de professeure McLean, l’étudiant(e) sera formé aux tests mécaniques des tissus et développera et testera des méthodes pour sécuriser les échantillons de tissus grâce à la technologie d’impression 3D. L’étudiant(e) effectuera ensuite des tests de validation en utilisant des tissus animaux pour s’assurer que toutes les méthodes sont réalisables. L’étudiant(e) aidera ensuite à la collecte de données sur les échantillons de tissus générés par le protocole décrit ci-dessus et générera un modèle de validation en tant que thèse de maîtrise.

Veuillez contactez professeures Catherine Mavriplis et Linda McLean pour démontrer votre intérêt : Catherine.Mavriplis@uottawa.ca; Linda.Mclean@uottawa.ca

Deuxième occasion de recherche

Dans le cadre du programme de subvention de découverte du CRSNG de la professeure Linda McLean, nous avons créé un logiciel, UROKIN, qui utilise la segmentation semi-automatisée de la vidéo échographique 2D pour évaluer la cinématique urétrale associée à la fonction des muscles pelviens chez la femme. Ce processus semi-automatisé demande beaucoup de temps et de travail, car il nécessite toujours une saisie utilisateur image par image pour identifier ou vérifier les points d’intérêt. Nous visons à rendre ce processus plus efficace grâce à deux approches distinctes et concurrentes. Nous prévoyons tout d’abord de continuer à optimiser le logiciel automatisé afin de réduire le besoin de saisie par l’utilisateur. Deuxièmement, nous prévoyons effectuer une évaluation des courbes de densité spectrale de puissance calculées pour une série de points de repère pertinents et pendant trois tâches distinctes: la contraction volontaire, la toux et la manœuvre de Valsalva.

En acquérant un nouvel ensemble de données à partir de 10 femmes qui effectuent trois répétitions d’une contraction des muscles du plancher pelvien volontaire, une toux et une manœuvre de descente, et en utilisant notre logiciel semi-automatisé, nous analyserons chaque image pour générer une cinématique pertinente courbe. Nous calculerons ensuite le spectre de puissance de chaque courbe pour déterminer la fréquence maximale observée dans le signal, ce qui servira à déterminer le taux de trame minimal à utiliser pour le théorème de Nyquist. Sur la base de notre expérience d’utilisation de notre logiciel semi-automatisé à ce jour, nous prévoyons que la fréquence maximale dans les différentes courbes sera d’environ 4 Hz et nous pourrons réduire le traitement d’images à environ 8 images par seconde, réduisant ainsi le traitement des données par un facteur de trois sans sacrifier les informations cinématiques pertinentes. Si notre hypothèse est correcte, nous ajouterons un algorithme à notre programme qui réduira les données vidéo en conséquence.

Rôle de l’étudiant(e)

Sous la tutelle directe de professeure McLean, un étudiant(e) à la maîtrise assistera à la collecte des données et dirigera ensuite le traitement et l’analyse des images. En particulier, l’élève calculera les courbes cinématiques (accélération, vitesse et déplacement de chaque repère pertinent), calculera les spectres de puissance associés et déterminera le taux de Nyquist. Ce taux sera à son tour intégré en tant que fréquence d’images utilisée par le logiciel UROKIN.

Veuillez contactez professeures Catherine Mavriplis et Linda McLean pour démontrer votre intérêt : Catherine.Mavriplis@uottawa.ca; Linda.Mclean@uottawa.ca

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