Et puis?


Donatille Mujawamariya, Shelina Adatia et Janelle Fournier

Université d’Ottawa

Avez-vous ri, pleuré ou les deux à la fois, en lisant ces textes ? Nous avons la conviction que cette lecture aura généré quelques émotions, vous aura amené à réfléchir un peu et peut-être même à vous exprimer sur papier (Giroux et Forgette-Giroux, 1989). Ces textes du corps estudiantin ont mis en évidence le fait que nous vivons différemment le coronavirus et la période de distanciation sociale/physique, de confinement et de quarantaine de deux semaines qui lui est associée.

Prenons par exemple le télétravail qui est devenu une composante majeure de notre vie quotidienne, mais à quel prix ?  Pour certaines personnes, le télétravail rime avec la liberté, plus d’autonomie et moins de pression de la part de sa/son supérieur·e hiérarchique. Pour d’autres, c’est la santé physique, psychologique et financière ainsi que la consommation à outrance qui sont en jeux. Quoi qu’il en soit, dans les conditions actuelles, nous nous demandons comment nous pouvons donner à la Terre des vacances annuelles bien nécessaires à cause de notre excès de consommation, notamment de papier de toilette et de désinfectant.

Aujourd’hui, il nous reste une seule option : agir ! Nous, Donatille Mujawamariya, Shelina Adatia et Janelle Fournier, nous engageons envers notre Terre à boire de l’eau du robinet, à utiliser moins de papier essuie-tout et de toilette et à gaspiller moins d’eau et d’énergie afin de partager avec celles et ceux qui en ont moins et ce au nom de la solidarité humaine ici et ailleurs pour protéger notre planète qui pardonne, mais qui est tout de même fragile. Vous joindriez-vous à nous ?

Il a fallu la COVID-19 pour nous réveiller aux réalités de la condition humaine. Dans certains cas, la gentillesse, la générosité, le partage ont prévalu, mais dans d’autres, des enjeux tels que l’avidité des consommateurs/consommatrices, la violence domestique et la négligence des personnes âgées ont été mises au premier plan. Une chose est certaine : la société de demain ne sera plus comme celle d’hier. La pandémie mondiale, la COVID-19, nous aura appris, par exemple, à respecter celles et ceux qu’on pensait petits. Toute une leçon pour que nous soyons plus solidaires, peuples entre peuples, pays entre pays, et continents entre continents. Dans les jours à venir, n’oublions pas nos engagements éthiques et moraux envers la Terre et nos semblables, tous et toutes de la même race, la race humaine. Ensemble, nous pouvons donner l’espoir aux futures générations pour un meilleur avenir aussi contagieux que ce virus !

« Et enfin, à vous la COVID-19, nous vous saluons, mais ne frappez plus à notre porte ! »

RÉFÉRENCE

Giroux, A. et Forgette-Giroux, R. (1989). Penser, lire, écrire : introduction au travail intellectuel. Ottawa : Les Presses de l’université d’Ottawa.

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